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Le format audio dans ma vie

Durant la première partie de mon cursus scolaire, lorsque je me réveillais les matins, le premier son que j’entendais était le titre « bilai » de la douce et belle Amity Meria sur la radio de mon père. Pour les non-Burkinabè, Mariam Dramé plus connue sous le nom Amity Meria est une artiste musicienne depuis plus de 30 ans. Avec une forte influence mandingue, elle a bercé l’enfance et l’adolescence de plusieurs d’entre nous. Aujourd’hui, elle reste l’une des artistes les plus appréciées du Burkina Faso. Je ne sais vraiment plus quelle station écoutait mon père à l’époque mais cette belle chanson y était diffusée chaque matin. Sa voix était si mélodieuse que c’était le meilleur moyen de commencer la journée de bonne humeur.

Crédit image : Anthony via Pexel

Des matinées et soirées toujours en audio

En secondaire, l’émission matinale avait changé. Nous écoutions « Patronymes » sur la radio nationale du Burkina. C’est une émission dont l’objectif était de décrypter l’origine des patronymes Burkinabè, annoncer le nombre approximatif de personnes qui le portent ainsi que les patronymes affiliés. Chaque matin, pendant quelques minutes avec papa, on commentait l’histoire des patronymes du jour. En outre, les mercredis, jeudis et vendredis soir, j’écoutais « confidences » avec maman. Emission encore d’actualité après toutes ces années. Le principe de cette émission est d’écouter les problèmes et les peines de cœur des personnes qui appellent à l’antenne. Puis, les auditeurs sont chargés de donner leurs avis et conseils.

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Une vie rythmée par la radio

La radio a toujours fait partie de mes habitudes quotidiennes. J’ai grandi au son des légendaires « il est 20h ici à Paris, 18h en temps universel et vous écoutez RFI ». Plusieurs années après, si quelqu’un m’avait dit qu’un jour, j’écrirais des billets sur une plateforme portée par RFI, je n’y aurais jamais cru. Comme quoi la vie nous réserve de belles surprises parfois. Dans ma famille, malgré la télé, la radio gardait une grande place dans nos vies. L’avènement des podcasts n’a fait qu’augmenter le plaisir.

Le podcast, format audio plus récent

Le premier podcast que j’ai écouté est celui de la blogueuse ivoirienne Sakina Traoré intitulé MDR, le podcast sur la vingtaine. C’était en 2019. Le titre très attrayant donne déjà un aperçu du contenu. En effet, elle aborde plusieurs sujets tels que l’amour, le féminisme, la gestion des finances et bien d’autres sujets de la vie d’un vingtenaire. Des sujets dont on ne discuterait peut-être pas avec notre entourage. A ce jour, c’est l’un des podcast les plus utiles que j’ai écouté. Je l’ai terminé en moins de deux jours. A la faveur du confinement de 2020, j’ai écouté beaucoup plus de podcasts en un laps de temps court.

Crédit image : Cotton bro via Pexel

Entre autres le débat africain et archives d’Afrique de l’excellentissime Alain Foka, 7 milliards de voisins, priorité santé, Emotions de Louie média et guerres de business. En plus de tous ces podcasts, j’en écoute d’autres sur la maternité, la politique africaine, les histoires de tueurs en série (les meilleurs). La liste n’est pas exhaustive, cet article ferait 2 000 mots sinon.

Depuis ma découverte de ce format audio, j’écoute des podcasts dans les transports, en mangeant, en cuisinant ou tout simplement quand je souhaite éviter les écrans. En somme, j’adore le format audio. Il rythme ma vie depuis belle lurette et la rythmera encore longtemps. Pour cette fête de la radio, je souhaite que ce format continue de grandir et d’évoluer. A l’ensemble des équipes de Radio France Internationale, je souhaite une très bonne fête ainsi que de nombreuses autres années de succès.

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itinerairedevie

Commentaires

Pazouknam
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Tres belle plume qui nous fait vivre dans tes univers.

Nassinass
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Merci Pazouknam !